Morceaux de textes choisis |
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Thème | Poèmes maçonniques
Banquet Night – The Thousandth Man Rudyard Kipling et La Marseillaise maçonnique |
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par le Frère Delalande |
N’oublions pas que les Tenues maçonniques aux XVIIe et XVIIIe siècles se produisaient dans l’enceinte de tavernes ou chez des traiteurs, en Angleterre comme en France. Ces réunions étaient placées sous le sceau de la fraternité et de la convivialité. Les Francs-Maçons d’aujourd’hui ont su préserver cette atmosphère fraternelle et chaleureuse pour prolonger et renouveler leur rassemblement hors du temps sacralisé. Au Rite Ecossais Primitif, les membres de la Loge ont toute latitude pour poursuivre leurs Travaux même s’ils se déroulent sous le signe de la détente dans le cadre des »Travaux de Table ». Ceux-ci prennent fin avec des Toasts et des Santés pour marquer un événement en faveur de membres de la Loge, comme à des Convives et des Voyageurs à qui les honneurs sont dus. Ces joyeuses assemblées d’antan se terminaient dans l’allégresse avec des chants, dont nous avons retenu quelques morceaux, qui peuvent toutefois être repris ou récités lors de nos Banquets.
Nuit d’Agapes ‘‘Banquet Night’’
Le moment venu, le roi Salomon déclarait à ses ouvriers qu’il voyait tailler la pierre : nous allons mettre en commun, l’ail, le vin et le pain, et festoyer tous ensemble. Je descendrai de mon trône, et tous les Frères devront venir à ces agapes, en tant que Compagnons, ni plus, ni moins ! Qu ’on envoie promptement une chaloupe à Hiram de Tyr, lui qui assure l’abattage et le transport sur les flots de nos arbres si beaux. Dites-lui, que les Frères et moi Désirons parler avec nos Frères qui naviguent sur les mers, et que nous serons heureux de les rencontrer à ces agapes, en tant que Compagnons, ni plus, ni moins !
Qu’on porte aussi le message à Hiram Abib, le Grand Maître des forges et des mines : moi-même et les Frères, nous aimerions qu’il soit possible que lui-même et ses Frères viennent à ces agapes, portant riches décors ou simples vêtures, en tant que Compagnons, ni plus, ni moins ! Dieu a assigné à chacun sa place : au cèdre majestueux, à la modeste hysope, et au mûrier sauvage, au figuier et à l’aubépine… mais cela n’est pas une raison suffisante pour reprocher à un homme, de n’avoir pas réussi à être, ce à quoi il n’était pas nécessairement destiné ! et à propos de notre Temple, je maintiens et j’affirme : nous ne sommes que des Compagnons, ni plus, ni moins !
Ainsi il ordonna, et ainsi il fut fait. Et les Coupeurs de Bois, et les Maçons de Marque, avec les simples matelots de la flotte de Sidon, et les amiraux du Royal Arche, vinrent s’asseoir et se réjouir à ces agapes, en tant que Compagnons, ni plus, ni moins ! Dans les carrières, il fait encore plus chaud que dans les forges d’Hiram. Nul n’y est à l’abri du fouet du gardien. Le plus souvent, il neige sur la passe du Liban, et le vent souffle toujours, au large de la baie de Jaffa. Mais quand le moment est venu, le messager apporte l’ordre du roi Salomon : alors oublie tout le reste ! Que tu sois Frère parmi les mendiants, l’ami des rois ou l’égal des princes, oublie tout cela ! Seulement Compagnon ! et oublie tout le reste.
Le Millième Homme ‘‘ The Thousandth Man’’
Seulement un homme entre mille – affirme le roi Salomon, te soutiendra plus sûrement qu’un Frère. C’est peu de peine encore, si tu le cherches la moitié de tes jours et que tu le trouves avant l’autre moitié. 999 te jugeront en fonction de ce que le Monde pense de toi, Alors que cet homme entre mille restera ton ami, même si le monde tout entier se dresse contre toi. Ce ne sont ni promesses, ni prières, ni faux semblants qui le décideront à s’attacher à toi. Les 999 autres ne jugeront que ton apparence, ton comportement, ou ta gloire. Alors, s’il te rencontre et que tu sais le reconnaître, le reste du monde n’aura plus d’importance ; Car cet homme entre mille te suivra dans les échecs ou les triomphes, en toutes circonstances.
Tu peux te servir de sa bourse, sans plus de mots qu’il n’en aura pour user de la tienne, et le lendemain, vous retrouver en riant, et marcher ensemble comme s’il n’y avait jamais eu d’emprunt. 999 n’établiront avec toi, que des relations basées sur l’argent et sur l’or, Alors que cet homme entre mille vaudra plus qu’eux tous réunis puisque, à lui, tu pourras dévoiler jusqu’au fond de ton âme.
Ses fautes te nuisent, ses réussites te profitent dans les bons comme dans les mauvais jours. Alors lève-toi, et défends le contre tous avec rien que cela, comme unique raison ! 999 ne pourront supporter pour toi humiliations, moqueries et railleries, Alors que cet homme entre mille restera à tes côtés jusqu’au pied de la potence, et même au-delà !
La Marseillaise maçonnique
Enfants du niveau, de l’équerre, le jour de gloire est arrivé ; On n’entend dans la France entière que les cris de l’égalité (bis). Sans avoir prôné vos mystères, sans avoir trahi vos serments, vous voyez arriver les temps qu’avaient préparés vos lumières ; Refrain : Aux armes, mes amis ; déchargez vos canons ; Tirez, tirez à la santé de tous les vrais Maçons.
Quoi ! des profanes et des lâches osaient mépriser nos marteaux, quand dans vos temples, sans relâche vous leur destinez vos travaux (bis). Amants sacrés de la nature répandez toujours vos bienfaits, ces jaloux ne pourront jamais ternir la vertu la plus pure. Refrain Tremble, méchant, et toi parjure, tu vois ici tes ennemis ; De nouveau chacun de nous jure de te poursuivre en tous pays (bis). Mais toi, malheureux sans ressource, toi, vertueux, persécuté, viens chez nous, de l’humanité nous te découvrirons la source. Refrain
Vous qu’on n’admit dans les mystères, qu’ après bien des ans révolus, vous trouverez encore des Frères élevant un temple aux vertus (bis). Non moins jaloux de leur estime que de partager leurs travaux, vous allez creuser les tombeaux qui doivent engloutir le crime. Refrain
Amour sacré de la patrie, tu vois chez nous tes défenseurs ; Chez nous, l’égalité chérie trouve de nouveaux zélateurs sur la surface de la terre. Tous les Francs-Maçons répandus ne font que prêcher les vertus, ne font que porter la lumière. Refrain
Et bien sûr, quand on songe à Kipling, on pense naturellement au célèbre poème, proposé en deux versions ornées de symboles.
« Si… » conté aux jeunes enfants…,
et même si on le connaît il est agréable de le relire.
Traduction d’André Maurois, 1918.
1 réponse à “Poèmes maçonniques”
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La foi maçonnique
J’ai posé la main droite sur les trois grandes lumières
La Bible ouverte à Jean, le compas sous l’équerre
Comme si je voulais par mon engagement
Qu’entre en moi la lumière demandée en entrant.
Mais il ne suffit pas d’un geste solennel
Ni des mots ni des gestes et symboles du rituel
Pour chasser les ténèbres et éclairer ma vie
C’est par ma volonté que viendra l’harmonie.
S’il est vain de chercher dans les écrits anciens
Les mots vrais qui se cachent à l’intérieur de soi
S’y trouvent pour me guider des idées de chemin
Et les outils du grade me dégagent la voie.
Cette équerre parfaite image de rectitude
Envahit mon esprit contrôle mon attitude
Quand le compas ouvert tel un guide vigilant
Élargit ma vision éclaire mon jugement.
Alors cette lumière m’est-elle alors donnée ?
La promesse maçonnique le salaire annoncé
Sont-ils billevesées ou bien réalités ?
Hors du Temple c’est l’œuvre qui dit la vérité.
Oui je le proclame la joie vient dans le cœur
De celui qui vertueux applique avec ardeur
Les principes de vie de la franc-maçonnerie
Et la lumière promise viendra briller en lui.
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