Noël au Royaume d’Ecosse

Source : [cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

 

En un mot, le presbytérianisme (le protestantisme) jusqu’au milieu du XVIe siècle, Noël était célébré comme une fête dans le calendrier liturgique de l’Église catholique romaine, mais n’avait pas plus d’importance que de nombreuses autres fêtes et un peu moins que Pâques. Avant la suprématie de l’Église, à la fin du premier millénaire, il existait une fête païenne celtique pour marquer le solstice d’hiver, mais nous ne connaissons ni son nom ni son déroulement exact, notamment parce que les Pictes, en particulier, n’en ont laissé aucune trace.

Après que les Vikings aient envahi le pays et y soient restés, ils ont apporté avec eux leur tradition festive païenne appelée « yule » et ce nom s’est répandu en Écosse comme le point de départ du solstice. Avec le temps, l’église chrétienne a fait de Noël une fête plus importante et nous savons que les Écossais avaient pris l’habitude de la célébrer avec enthousiasme.

Yule était une fête qui durait plusieurs jours, avec des traditions remontant aux Vikings, comme brûler la bûche de Yule et s’embrasser sous le gui.

La fête de Noël était considérée comme une célébration de l’Église catholique. Après la Réforme de 1560, Noël a donc été rapidement dévalorisé et, sous la direction de John Knox (réformateur de l’Eglise écossaise), les célébrations de Noël ont été progressivement interdites.

Une loi du Parlement écossais de 1640 a en effet rendu la célébration de Noël illégale. Voici ce qu’il dit : « Ce royaume est maintenant purgé de toute observation superstitieuse des jours… En conséquence, lesdits estatis ont supprimé et suppriment purement et simplement ladite fête de Noël et toute observation de cette fête à l’avenir, et annulent tous les actes, statuts, mandats et ordonnances qui ont été accordés à un moment quelconque de l’histoire pour maintenir ladite fête de Noël (…) et constatent et déclarent que cette fête est éteinte, perdue et sans force ni effet à l’avenir. « 

La loi était strictement appliquée. Les gens sont traînés devant les tribunaux et il est même interdit aux boulangers de faire des tartes à la viande hachée. En bref, la répression de Noël est totale.

Des monarques comme James VI et I et Charles II ont tous essayé de remettre la célébration de Noël à l’ordre du jour, mais l’Église d’Écosse est restée impassible.

Les festivités ont été transférées au 1er janvier et au soir précédent, chose contre laquelle l’Eglise d’Ecosse ne pouvait rien faire.

Noël est resté un jour ouvrable pour la grande majorité des Écossais jusqu’au XXe siècle. C’était une question de classe – les classes moyennes adoptaient le Noël anglais à la Dickens, tandis que les ouvriers préféraient Hogmanay, le dernier jour de l’année.

Ce n’est pas l’esprit religieux, mais surtout l’aspect commercial de Noël qui a finalement amené son retour au premier plan en Ecosse, avec notamment à partir des années 1960, la télévision qui a joué un rôle énorme dans la « normalisation » de Noël pour les Écossais.

A noter qu’au Pays de Galles et en Angleterre, la fête de Noël a été abolie en 1647 par le Parlement puritain et remplacée par un jour de jeûne.

Pendant la dernière partie de la guerre civile anglaise et le règne subséquent d’Oliver Cromwell en tant que Lord Protector, le Pays de Galles et l’Angleterre sont gouvernés par un Parlement puritain. Les puritains voyaient Noël comme un festival catholique romain et n’aimaient pas le gaspillage, l’extravagance, le désordre, le péché et l’immoralité. Ils voulaient une observation beaucoup plus stricte des jours saints tels que Noël, Pâques et Whitsun. Malgré les protestations pro-Noël et les émeutes, l’interdiction est restée jusqu’à la restauration du roi Charles II en 1660.

Les Loges du REP ne sont pas lucifériennes

Nous assistons à des déclarations auprès des médias de certains Franc-Maçons, déçus ou déchus de leur appartenance maçonnique, qui qualifient la Franc-Maçonnerie de luciférienne, jusqu’à la publication d’un ouvrage sous le titre  Je servais Lucifer sans le savoir.  Dans quel but ? Sans doute une discréditation de l’Institution par une révélation voulue sciemment dommageable à la FM universelle, pour la propulser dans des Rites noirs à l’image du Baussant (étendard des Templiers, noir et blanc : triomphant et tragique comme l’écrit Robert Ambelain).  Cependant, tous les Rites ne se ressemblent pas, et le REP comme certains Rites (Standard d’Ecosse, Heredom,…)  ne peuvent être identifiés à une classe dite luciférienne. Profondément chrétien le REP, qui entre dans le cadre des liturgies anglicanes, est proche du Miles Christi composé au XIIe siècle pour la catholicité. Le REP est bien un Rite initiatique ayant pris place au sein de la Chevalerie institutionnelle de l’Ordre de Saint André du Chardon sous protection des Jacobites et des Armes royales des Stuarts.

Ainsi, le REP s’affranchit de la Franc-Maçonnerie moderne d’influence anglo-saxonne prônant le déisme et non le théisme ou issue d’une religion exacerbée jusqu’à être poussée dans un paroxysme religieux et non initiatique, et ce sur la volonté de R. Ambelain de revenir à une Franc-Maçonnerie de tradition strictement écossaise. Celle-ci s’entend sans théâtralité et commémoration de scènes mortuaires ou tragiques, pas plus que de ‘’son et lumière’’, antinomiques de l’Initiation, qui ont pour finalité ce que l’on peut désigner sous l’appellation de ‘’contre-Initiation’’ ou Initiation à rebours et contradictoire à la Tradition de la Vieille Ecosse.  N’oublions pas que la devise de l’Ordre du REP – Vie Lumière Amour – s’inscrit dans la Fraternité prise dans le sens intrinsèque du mot. Par ailleurs, le REP n’est ni un Rite de Repentance, pas plus que de Vengeance et encore moins de Violence et de haine.

A chacun sa devise, sa rituélie, sa conception de la Fraternité et de la voie initiatique. Enfin, rappel est-il utile d’ajouter ici que le REP, si de culture chrétienne n'a pas vocation à prêcher un culte composite ou celui d'une Eglise, célèbre à l’exemple du prologue de Saint Jean la Vie et la Lumière des Hommes, laissant de côté les Ténèbres et l’obscurité d’un Rite noir.

Cette analyse diffère complètement de l’image collée à la Franc-Maçonnerie dite luciférienne, alors que pour certains Lucifer est ‘’le porteur de lumière’’ associé à Christophe qui a porté le Christ dans la traversée d’une rivière. Et cette dernière pensée n’est pas ténébreuse et satanique mais généreuse, voire positive.

Elisabeeth Mutel

Baphomet, mythe ou idole ?

L’adoration vouée à une icône ayant pour nom Baphomet présenté sous une figure emblématique, telle une divinité, a fait l’objet de spéculations les plus diverses et extravagantes depuis le XIIIe siècle. Ce phénomène aurait faussement été imputé aux mythes pratiqués par les Templiers et non par la Franc-Maçonnerie de tradition.

Précédemment, dès l’époque des Croisades et de l’Ordre du Temple (1118), le Baphomet est décrit sous la forme d’une tête par certains témoins templiers (et non par les Chevaliers du Christ). Cette tête a donné lieu, lors du procès des Templiers à Paris, à des chefs d’accusation délirants pour servir leur condamnation sur ordre de Philippe le Bel. Mais le seul crâne retrouvé à Paris, sous de pressantes recherches, fut un reliquaire d’ossements.

En fait, il fut avéré que le terme ‘’Baphomet’’ désignerait probablement Mahomet, et qu’il a largement servi le jugement des Templiers par le Tribunal de l'Inquisition. L’adoration du Baphomet a permis de justifier la pénétration de l’hérésie dans l’Ordre du Temple pour obtenir sa condamnation. Pour contourner le caractère absurde et non absolu ou démontré de la vénération au Baphomet par les Templiers, l’hérésie devenait infaillible pour dissoudre l’Ordre jusqu’à la disparition de tous les Templiers suppliciés.  Afin de s’emparer de la puissance et de la richesse de l’Ordre du Temple incomparable à celle de Philippe, ce dernier voulait s’emparer du Trésor du Temple, sans avoir à le restituer à Rome, ce trésor devenant alors la propriété du roi de France.  Et pire, cette apostasie a été reprise bien plus tard par ceux qui veulent assimiler le Temple (au travers des Loges maçonniques) à une mystérieuse religion syncrétiste. D’autres préfèrent voir en cette idole un symbole des sciences occultes et d’un Ordre initiatique qui aurait généré la synthèse des Rites de Sagesse de l’Orient et de l’Occident.

Quoi qu'il en soit et dans tous les cas de figure, Baphomet est un symbole totalement absent de la rituelie du Rite Ecossais Primitif.

Elisabeth Mutel

Le pilier de l’Apprenti

Chapelle de Rosslyn (Ecosse)

Une légende raconte qu'un Apprenti tailleur de pierre fut assassiné dans la chapelle. Ce jeune homme aurait sculpté une si belle colonne pendant que son Maître était parti à Rome à la recherche d'inspiration. Lorsque son Maître revint, il trouva que la sculpture dépassait ses propres compétences et dans une rage jalouse, il tua alors l'Apprenti…  Cet édifice écossais recèle bien d'autres légendes et mystères…..

La Chapelle de Rosslyn (Rosslyn Chapel en anglais), anciennement nommée Collégiale de St. Matthieu, est une église qui fut construite au XVe siècle dans le village de Roslin, dans le Midlothian en Écosse. À environ 11 km au sud d'Édimbourg, elle est située sur une élévation appelée Colline de la Collégiale.
Elle fut dessinée par William Sinclair (orthographe alternative : « St. Clair »), troisième du nom, et dernier Prince Saint-Clair d'Orkney, héritier d'une famille noble écossaise descendant des chevaliers Normands de Saint-Clair et, selon la légende, liée aux Chevaliers du Temple.Il paraît qu'une partie de la légende est vraie.
Lors de l'arrestation des Templiers sur ordre de Philippe IV, le 13 octobre 1307, une partie de la flotte du Temple parvint à s'échapper avec l'aide du commandeur Rosslyn de Sinclair (Saint Clair). Cette flotte se réfugia en Écosse.
C'est là que commence l'Histoire : ces Chevaliers du Temple auraient apporté leur appui tactique à Robert Bruce lors de la bataille de Bannockburn (23 et 24 juin 1314 ), sous le commandement du Commandeur de Sinclair, devenu baron d'Écosse, et auraient permis la victoire de l'Écosse sur les troupes d'Angleterre dirigées par Edouard II.

La passion écossaise selon le Rite Ecossais Primitif

      Dans le prolongement de l’ouvrage La Franc-Maçonnerie oubliée, il convenait de recenser la chronologie de l’histoire maçonnique de la Vieille Ecosse, sur laquelle Robert Ambelain s’est appuyé pour retenir l’esprit et l’essence d’une Franc-Maçonnerie particulière, née avec les Loges régimentaires jacobites. L’importance, pour le lecteur, est de connaître les origines immémoriales d’un Rite qui a jalonné les Iles écossaises jusqu’à Saint-Germain-en-Laye (1688).

      Opposition à la Maçonnerie moderne et continentale, ou singularité ? Sans rivalité aucune avec d’autres Rituélies, ce référentiel, plus qu’un mémoire, défend un retour à la Tradition.  Selon l’expression du Grand Maître, nous disons la résurgence du Early Grand Scottish Rit, qui prend ses distances par rapport à l’ Ecossisme.

      Dans la voie d’un cheminement spirituel tracé à partir de vieux manuscrits, sont ainsi ouvertes les portes de la Sagesse de nos Pairs pour partager une belle aventure.

      Cette publication est aussi l’image d’un patrimoine historique excluant toute concession contemporaine, autant qu’un aménagement inconsistant et hostile aux sources primitives.

Cet ouvrage est disponible chez les Editions Francephi – DUALPHA, par le lien suivant : 

https://francephi.com/livre/la-passion-ecossaise-selon-le-early-grand-scottish-rit

1 réponse à “La passion écossaise selon le Rite Ecossais Primitif”

  1. Avatar de James Saunders
    James Saunders

    I would love a copy of this book

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Rupture des accords Ordre Philosophique Hermétique – Ordre du REP

En date du 28 décembre 2019, la Chancellerie de l'Ordre du Rite Ecossais Primitif a rompu les accords antérieurement signés, en date à Lisbonne du 22 octobre 2017, entre Gérard Lovat et Elisabeth Mutel. Ce  traité de coopération entre l'Ordre du REP et l'Ordre Philosophique Hermétique, en charge du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, placé sous gourvernance de la Grande Loge Française de Memphis-Misraïm, avait été conclu au titre de la filiation commune ''Robert Ambelain''. Les deux Ordres ont désormais repris leur totale indépendance l'un vis-à-vis de l'autre.

Ordonnance de Mise à mort maçonnique déposée sur le site Hiram.be

Le 10 octobre 2019, je m'adressais à un grand nombre d'Obédiences et à GEPLU dans les formes suivantes :

« Ce message a pour objet d'informer le plus grand nombre d'Institutions maçonniques, tout en observant humilité et prudence qu'il convient, de la production d'une Ordonnance et de deux Balustres à l'effet de frapper trois mauvais Compagnons, sollicités à maintes reprises et en ultime recours afin de leur éviter une sanction inévitable, qui ont offert le portrait affligeant de la lâcheté et de la fuite. En effet, s'il est toujours une épreuve de divulguer des agissements avec mobilisation de plusieurs Maîtres par un acteur central, constat est fait que rien ne m'aura été épargné durant ma Grande Maîtrise. Notre Ordre a donc réuni le Grand Tribunal Ecossais qui a estimé impératif d'éloigner XXXXXX du plus grand nombre possible d'Initiés, en signifiant la sentence qui a été actée à son encontre, ménageant les deux autres mauvais Compagnon par un Balustre de Radiation au motif qu'ils étaient sous domination de leur Chef. »

https://www.hiram.be/une-mise-a-mort-maconnique/

La publication de ladite Ordonnance par Hiram.be, que  je remercie d'avoir produite, a généré des manifestations de révolte qui m'ont conduite à répondre dans les termes ci-après :

« Et oui, j'ai osé avoir l'audace de mettre en oeuvre une action hors du commun parce que méprisée et ignorée des Obédiences plus soucieuses de leurs effectifs et du maintien des capitations, au risque de garder traitres et lâches dans le but de préserver les capitations. Qui qu'en grogne !!!!  Qu'on apprécie Robert Ambelain ou pas, c'est l'affaire de chacun, mais écrire avec outrecuidance que R. Ambelain est un charlatan, pire un gourou de secte : n’est-ce pas là un jugement gratuit ?

En tous les cas, je remercie Hiram.be d'avoir publié cette Ordonnance, qui a pour objet de ne point masquer les agissements d’une brebis non seulement galeuse mais nuisible, et j’ose écrire scélérate pour la F-M, d’autant que ce dernier avait joué une séduction adroite pour se voir nommer Grand Prieur d’un Ordre qui ne disposait à l’époque d’aucun Prieuré, et moins de deux Chaplitres, afin de piloter sa contre-Initiation, voire une Neo F-M au sein d’un Grand Prieuré d’Orient et d’Occident (rien que cela….), ce que j’avais accepté dans ma tout jeune Grande Maîtrise, ignorant alors les conditions d’ouverture d’un Grand Prieuré. La GLFREP, si petite soit-elle, fait bien parler d’elle avec cette Ordonnance, mais le GM que je suis depuis 2012, ne laissera pas le REP aux mains de charlatans. Ce qui était une mise en garde au plus haut niveau des Obédiences pour la protection des Initiés, par l’expression <mise à mort maçonnique>, devient une véritable opération de communication, qui a rempli son objet de crier que tout est possible contre les imposteurs, d’autant que la ‘’victime’’ a été prévenue de cette sentence qui constituait non pas une menace, mais une promesse circonstanciée, et je tiens toujours mes engagements.   En espérant que GEPLU publiera ce commentaire. »

Elisabeth Mutel

la Grandeur d’un Initié

Omraam Mikhaël Aïvanhov s'exprime ainsi pour signifier la Grandeur d'un Initié qui se manifeste par son amour et sa douceur.

    "Celui qui est véritablement grand accepte de se mettre au service des autres pour les aider à y voir plus clair, à trouver les meilleures solutions à leurs problèmes, même quand ces problèmes lui paraissent insignifiants. C’est ainsi qu’un sage, un Maître spirituel ne craint pas de s’abaisser au niveau des petits, des faibles et des ignorants : il sait que cela ne le fera pas descendre du sommet intérieur qu’il est parvenu à atteindre. Il ne prend jamais prétexte de sa supériorité pour s’imposer aux autres. Il sait que plus il s’est élevé, plus il doit se manifester avec humilité. S'il dépasse les autres par ses qualités morales et spirituelles, c’est très bien, mais cela ne suffit pas : la question ensuite, c’est l’attitude, le comportement. Aucun savoir, aucun pouvoir spirituel ne donne le droit de dominer les autres, de s’imposer à eux. 

Que chacun monte aussi haut qu’il en est capable, mais seulement dans sa vie intérieure ; à l’extérieur, il n’a pas à se percher sur un piédestal. Cela n’a aucun sens de s’élever si c’est pour écraser ensuite ses semblables. L’Initié, le sage sait manifester sa grandeur à travers l’amour, la bonté, la douceur."

 

Et notre Grand Maître Constant Chevillon (le Parrain de Robert Ambelain) écrit à l'intention de nos Dignitaires ce qui suit :

    "Ô toi, qui tiens entre tes mains le gouvernement d'une partie de l'Ordre, inspire-toi des leçons de nos Maîtres. Sache d'abord qu'après ton accession à une dignité de l'Ordre, alors seulement commencent les obstacles et les difficultés, car avoir la charge est une chose, mais la conserver avec utilité est une autre chose. Tu devras d'abord te rendre compte que seul ton mérite et seule la confiance de tes chefs légitimes t'ont par une lente succession confié des tâches de plus en plus ardues et que tu devras avoir à coeur d'augmenter le patrimoine spirituel qui t'aura été confié. Il faut qu'à ton départ pour l'Orient éternel, le plus bel éloge que l'on puisse faire de toi soit : l'Ordre l'a élevé, il a élevé l'Ordre."

 

Herblay Apocalypse du Royaume d’Ecosse 39 (Loge Rite REP)

ARE GLMN

Nous avons attendu six mois un retour de Bernard Baldo sur nos questionnements quant aux conditions de la démission, en date du 3 juin 2018, de l'Atelier Apocalypse du Royaume d'Ecosse à l'Orient d'Herblay Taverny n° 36, qu'il a présentée au motif d'un abandon du Rite Ecossais Primitif, et ce à l'issue de notre Convent auquel il était naturellement invité. Outre la non restitution de la Patente de la GLFREP, et malgré un incident fort dommageable à l'encontre de l'un de nos Frères par des propos discriminatoires largement diffusés à l'initiative du fondateur Bernard Baldo, nous ne soupçonnions pas une malfaisance aussi injustifiée qu'inutile pour maintenir une activité au Early Grand Scottish Rite dans une Grande Loge étrangère au REP.  Alors que cet Atelier poursuit ses travaux à ce Rite au sein d'une Obédience multirite (RAPMM, RER mixte, REAA, ROS, RF,…) sous le même titre distinctif et dans le même Orient et sous le n° 39, il nous appartenait donc de publier la présente information, doublée d'un Balustre d'exclusion pour éviter toute analogie avec la GLFREP autant que pour la protection du REP, mais avant tout des Initiés qui pourraient naître au sein d'un Atelier qui à l'évidence ne maîtrise pas le Early Grand Scottish Rite. (Cf. article précédemment publié dans notre volet Francophonie Communiqués).

Elisabeth Mutel, Grand Maître GLFREP