Accueil » Morceaux de textes choisis » Prologue de l’évangile de Jean

Prologue de l’évangile de Jean

…………………Morceaux de textes choisis

morceaux2
TravailUne Etude des Rituels du REP
Thème

L’ouverture de la Bible au Prologue de l’évangile de Jean……. 

AuteurElisabeth Mutel

A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers,

         Sous l’inspiration des Bâtisseurs de cathédrales du Moyen-âge, la Franc-Maçonnerie a emprunté à ces constructeurs leurs instruments d’opératifs pour les transformer en outils spéculatifs, destinés à l’édification du Temple de la Concorde universelle et à un idéal de l’élévation de l’esprit. Nous connaissons parfaitement tous ces Outils pour mieux glorifier le lieu où se tiennent nos Travaux en Loge, et durant lesquels sont mis en mouvement l’esprit vers l’action, et parce que sans eux la Franc-Maçonnerie perdrait ses repères et sa vocation initiatique.

         Nantie de cet héritage, la Franc-Maçonnerie a adopté un symbole majeur qui semble être inopportun parmi tous les Outils nécessaires à l’acte de construire. Il s’agit de la Bible, Livre saint par excellence et promu au premier rang des Grandes Lumières servant de piédestal ou de support aux deux autres Grandes Lumières, l’Equerre et le Compas. Ainsi au Rite Ecossais Primitif, ces Grandes Lumières occupent une place centrale dans le Temple, puisqu’elles sont disposées à l’Orient sur l’Autel des Serments.  Réunis, ces trois emblèmes de la Franc-Maçonnerie en sont donc les trois Grandes Lumières et sanctifient l’Autel d’Orient pour une solennité des travaux qui vont se dérouler dans le Temple.

         Mais pourquoi la Bible est-elle ouverte au Prologue de l’évangile de Jean pendant nos Travaux en Loges symboliques ?  Pourquoi le Rite Ecossais Primitif et d’autres Rites n’ont-ils pas retenu un autre texte de la Bible susceptible d’accompagner avec la même solennité les Travaux maçonniques ?

         La Franc-Maçonnerie, sans renoncer à ses Traditions et ses valeurs morales, perpétuant par ailleurs les règles originelles de la religion chrétienne, aurait très bien pu ouvrir la Bible à sa première page, c’est-à-dire à la Genèse révélant la Création du monde par le Logos, ce souffle de Dieu. Egalement, le Livre de l’Exode qui, par l’évocation des bruits des chaînes brisées de la servitude, se conformerait volontiers à l’Idéal maçonnique si épris de liberté et de Lumière. Ou encore, le Cantique des Cantiques, cet incomparable hymne à l’amour, aurait très bien pu conduire avec bonheur nos Travaux, qui ont l’ambition de réunir tous les Frères dans une parfaite harmonie fraternelle. Enfin, Le Livre des Rois, qui relate l’épopée de la construction du Temple de Salomon dédié au Divin. Chacun de ces Livres serait un éminent rappel de la construction spéculative du Temple universel et de notre Temple intérieur ?

         Pourtant, c’est le Prologue de l’évangile de Jean qui s’offre à nos yeux, un évangile aux accents ésotériques invitant au retour vers l’intériorité afin de percer, si ce n’est de scruter, par nos facultés de réflexion et de méditation, le grand Mystère de l’Homme, lequel reste attaché à sa spiritualité individuelle et propre.

         Un bref aperçu historique de la vie de Jean – l’Apôtre devenu sur le tard de sa longue existence l’auteur de son évangile – nous paraît indispensable pour comprendre la mystique de son œuvre littéraire comprise dans les Saintes Ecritures et cependant trop peu féconde : son évangile proprement dit, trois épîtres johanniques avec leurs messages d’amour et de fraternité et son Apocalypse aux visions dantesques.

         Simple pêcheur inculte de Galilée, l’apôtre Jean a d’abord écouté l’enseignement de Jean le Baptiste, avant de reporter sur le Christ l’admiration qu’il vouait à l’annonciateur du Messie. Quelques mois après le baptême de Jésus, celui-ci l’appela à le suivre avec son frère Jacques dit le Majeur, abandonnant leur père Zébédée à sa barque et ses filets. Les deux frères ainsi que Pierre devinrent les compagnons les plus proches et les plus assidus de Jésus.

………Joignant sa fidélité jusqu’au dernier instant de l’apostolat du Maître, il était le seul disciple présent au pied de la Croix où le Christ lui a confié sa mère. Après la Résurrection, Jean et Jacques dit le Mineur, devinrent les ‘‘Piliers de la Nouvelle Eglise’’ à Jérusalem. Vers l’an 44, après la décapitation de son frère Jacques le Majeur, Jean semblait avoir quitté la Palestine. Entre son départ de Jérusalem et son arrivée en exil à Patmos, une des îles grecques de la mer Egée, l’Histoire ne donne pas de précisions sur cette période de sa vie. Vers l’an 66 environ, il s’installa définitivement à Ephèse, petite ville portuaire de la mer Egée sur le territoire de l’actuelle Turquie, où il devint patriarche des Eglises d’Asie mineure et où il meurt très âgé vers la fin du premier siècle. Il consacra les dernières années de sa vie à rédiger son Evangile, à la demande expresse de ses disciples. Le dernier des évangiles du Nouveau Testament est donc celui de saint Jean.

         Ses contemporains notaient chez Jean une certaine horreur pour tous les hérétiques qui niaient la réalité terrestre et charnelle de Dieu-fait-homme. L’Apôtre manifestait envers ces premiers félons ou traîtres un certain sentiment que la Franc-Maçonnerie, aujourd’hui, qualifierait d’intolérance. Mais saint Jean l’Evangéliste attire le commentaire par l’étrange dualité de son personnage. Comment un simple pêcheur totalement inculte était-il devenu un théologien mystique et poète du Prologue de son évangile, un contemplatif et un visionnaire de son Apocalypse ? Il est difficile de faire le partage, dans ce que rapporte la tradition, entre l’Histoire et la légende. Et si son enseignement se résumait en un seul mot : AMOUR, …

         Dès lors, nous pouvons aborder le véritable sujet de cet exposé, dont le thème porte sur le Prologue de l’évangile de Jean (Jean 1 :1-18) puisé dans la Bible de Jérusalem. C’est un prélude assez court par rapport au reste du texte évangélique, mais ce prélude –à lui seul– contient toute l’exégèse ésotérique du message johannique.

Pourtant à la lecture entière du Prologue, nous constatons que saint Jean émettait manifestement un message messianique annonçant la venue du Messie tant attendu, et celle de saint Jean le Baptiste qui l’avait déjà précédé lors du baptême de Jésus en le proclamant ‘‘Agneau de Dieu’’.

Par le choix du Prologue de cet évangile qu’elle considérait comme un texte sacré et ésotérique, la Franc-Maçonnerie se voulait-elle aussi affirmer la pérennité de l’annonce messianique ? A moins qu’elle ne désirait exprimer qu’une traduction exégétique différente du sens voulu par l’auteur de cet évangile, c’est-à-dire en occultant le message messianique, et en privilégiant une interprétation sémantique distincte des notions métaphysiques stipulées en tête du Prologue. Ainsi, au risque de digression sur le texte évangélique et d’expurger son contenu messianique, il serait acceptable de ne commenter dans cet évangile que ses cinq premiers versets, qui contiennent à eux seuls les concepts fonda-mentaux conformes à la démarche initiatique maçonnique, tels que reproduits ci-après :

  • 1er verset   Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.
  • 2e verset   Il était au commencement avec Dieu.
  • 3e verset   Tout fut par lui et sans lui rien ne fut.
  • 4e verset   Ce qui fut en lui était la Vie et la Vie était la Lumière des Hommes.
  • 5e verset   Et la Lumière luit dans les Ténèbres et les Ténèbres ne l’ont pas saisie.

Dans ces cinq premiers versets, lesdits concepts fondamentaux ci-avant évoqués de l’idéal maçonnique peuvent être repérés avec suffisamment d’éléments, pour gloser sur notre quête initiatique sans nécessité d’approfondir le message messianique, qui reste le but de saint Jean et non celui de la pensée de la Franc-Maçonnerie. Au-delà du message lancé par l’Apôtre, quant à la croyance en l’incarnation du Fils de Dieu considéré comme le Messie venu en ce monde pour une mission particulière, son message peut être interprété comme un appel à former une communauté de Travail et de fidélité en une Chaîne fraternelle, sachant que la Franc-Maçonnerie n’est pas investie d’un mandat à pérenniser un quelconque appel doctrinal, même si elle fait souvent référence au sublime enseignement chrétien.

         La Franc-Maçonnerie, dans la définition de son idéal, invoque des notions sinon abstraites –au sens caché du terme– mais profondément ancrées aux valeurs morales et ésotériques. Ces valeurs sont semblables à celles contenues dans les cinq premiers versets du Prologue de l’évangile johannique, où nous trouvons les concepts de Verbe ou Parole, de Vie, de Lumière ou Connaissance ; Lumière et Connaissance étant naturellement évocatrices de leur antonyme ‘‘Obscurantisme’’ qui désigne les Ténèbres.

         Dans la Genèse, il était déjà question du Verbe, ce souffle divin, créant le monde encore informe et plongé dans les ténèbres et les eaux au-dessus desquelles planait l’esprit de Dieu. Le Verbe de Dieu s’unissait à sa volonté de création avec le don de Vie. La Connaissance, elle, s’inscrivit plus tard dans la désobéissance, épreuve inévitable qui coûta la perte de l’Eden, mais qui permit l’accès à cette Lumière avec pour corollaires une prise en main de son propre arbitre et une nouvelle condition de souffrance. La Connaissance était à ce prix…

         La Franc-Maçonnerie a retenu, pour l’architecture de son postulat, le terme de Parole qui est au cœur de toute recherche et d’enrichissement personnel. Le parcours initiatique n’est donc possible que par référence à l’existence du statut fondateur de la Parole qui reste le premier instrument d’apprentissage, de communication, enfin de la Transmission orale. Le Rituel ne serait qu’un texte aphone sans la Parole qui traduit avec clarté son exégèse initiatique. Il nous appartient donc de recevoir la plus juste et fine signification pour recueillir le sens de la Parole du Rite, car les mots peuvent demeurer étrangers ou détournés sans l’Initiation. Ainsi, l’Homme de raison élucide d’abord les concepts qui se présentent à lui par la pensée avant toute construction de projet au moyen de la Parole, qui est action en mouvement vers la Vie, au même titre que la volonté divine qui s’est manifestée dans le dessein de la Création par son Verbe. La Parole occupe ainsi une place primordiale dans la démarche initiatique et le cheminement maçonnique. Le Franc-Maçon se construit par la Parole issue de sa pensée ressentie dans les profondeurs de son esprit et de son cœur, afin de conjuguer, avec sincérité, ses serments successifs et son action concrète envers lui-même et envers ses semblables.  Ainsi, sur les cinq versets précités du Prologue de Jean, la Parole s’empare des trois premiers pour souligner la portée essentielle du Verbe et donc de la Parole, sans lesquels rien ne se produirait. Cette Parole fut d’essence divine et la Franc-Maçonnerie a adopté avec sagesse l’augure de saint Jean qui a su placer la primauté de la Parole dans l’origine du TOUT.  Quant au quatrième verset de l’évangile johannique : ‘‘Celui qui fut en lui (le Verbe) …’’, nous avons compris que c’est par la Parole ou le Verbe que Dieu a accompli sa Création et insuffla la Vie.

         Le Franc-Maçon est un homme respectueux du don de la Vie et le cherchant, qu’il est, s’emploie à trouver le sens et l’utilité de son séjour temporel parmi les vivants. Si bien qu’il est nécessaire de nous rappeler que toute démarche initiatique ne concerne essentiellement que notre vie intérieure en ce bas-monde, et laissons aux religions le soin de considérer notre fin dans l’au-delà. Le Franc-Maçon est fréquemment un homme empreint d’une spiritualité prenant sa source dans la foi de sa religion, ou conduit par ses convictions. Aussi est-il susceptible de concevoir, sinon libre d’accepter, le Grand Maître de la Franc-Maçonnerie que les Maçons ont désigné sous le nom de Grand Architecte de l’Univers, derrière lequel réside l’ultime Connaissance ou la suprême Vérité. Comme il nous est impossible de fournir l’image de Dieu Tout-Puissant, il est également vain de concevoir un cliché de l’éternel Orient. La quête maçonnique se préoccupe en fait seulement des vertus, dans le sens moral du terme, dont nous avons le devoir d’user durant notre existence terrestre. Nos Rituels nous invitent à progresser dans cette direction et la puissance de notre quête est soutenue par un effort constant de perfectibilité humaine, pour la prochaine réalisation du bien-être physique et moral de l’Humanité ; et ceci sans espérance de récompense méritée d’un paradis quelconque. Le Franc-Maçon et ses Compagnons de route s’attellent à un vaste chantier, dans lequel ils bâtissent individuellement leur ‘‘parcelle de projet’’, sachant fort bien que l’action commune et fraternelle viendra parachever l’œuvre finale, sans individualiser les apports et les capacités de chacun.

Si le Franc-Maçon vit en honnête homme de bonnes mœurs au milieu des siens ; s’il est en mesure de nourrir une certaine compassion envers les plus démunis, sans se gargariser avec volupté de mots d’amour (factices) et de fraternité à la consonance souvent creuse, il s’engage dans la pour-suite mûrement consentie de l’œuvre commencée dans le Temple.

         Notre Rite et ses Rituels, nos cérémonies de Réception et nos Instructions dialoguées rappellent ce Devoir de l’Initié, qui doit considérer le monde comme une vaste Loge dans laquelle le Mot d’Ordre reste celui de l’Amour. Le rôle du Franc-Maçon ne se cantonne pas dans un verbalisme touffu, au devenir confus, mais dans celui de guide de ses semblables pour une prise de conscience manifestée par sa seule exemplarité. Notre comportement hors du Temple prend forme, force et vigueur, non en paroles mais en actes concrets. Et notre Rite, véritable bible de la méthode éthique, énonce clairement les valeurs essentielles qui définissent le sens et l’utilité que nous entendons donner à notre vie. L’Apôtre saint Jean n’exprimait rien d’autre dans son message évangélique, qui sublime une vie d’homme tourné vers l’intériorité spirituelle, et surtout orienté vers l’extériorité tangible du monde.  La Vie est la Lumière des Hommes, disait saint Jean, et cette Lumière ou cette Connaissance se trouve au bout de la pensée et de l’action.

Du cinquième verset ‘‘Et la Lumière luit dans les Ténèbres…’’, il ressort une profondeur ésotérique, voire hermétique, qui se dégage de cette phrase sibylline. Celle-ci révèle un symbolisme très fort, celui d’une Lumière, qui luit dans l’immensité des Ténèbres procurant une faible lueur dans l’obscurité enveloppante, et cela sans interprétation aucune, puisque le terme ‘‘lueur’’ signifie ‘‘éclat faible et éphémère’’. Le mot lueur vient du latin ‘‘lucere’’, qui, en revanche, évoque l’astre du jour, lequel répand sa Lumière. Le message messianique de saint Jean parle sans détour du Christ venu délivrer l’Amour aux hommes, mais les hommes ne l’ont pas compris. Ils l’ont crucifié, car faiblement éclairés d’une lueur, qu’ils n’ont saisie qu’éphémèrement, telle un embryon de Lumière naissante vite étouffée par les hommes, préférant rester dans l’ignorance et les Ténèbres. Ceci n’est qu’une interprétation de ce verset.

         La Franc-Maçonnerie peut extraire une autre exégèse symbolique de ce verset qui s’inscrit fort bien dans notre quête maçonnique. Traduisons par nécessité sémantique ‘‘Lumière en Connaissance’’ et ‘‘Ténèbres en obscurantisme ou ignorance’’, et nous évoluerons plus aisément dans le vocabulaire initiatique. Le thème de la Lumière est constant en Franc-Maçonnerie avec les Colonnes progressivement baignées de Lumière dès l’ouverture des Travaux, par :

  • le Chandelier à trois branches du Vénérable placé sur l’Autel d’Orient,
  • les Trois Grandes Lumières de la Franc-Maçonnerie, dont la première est la Bible (évoquée au début de notre étude) disposée sur l’Autel des Serments,
  • les Grandes Lumières de la Loge (qui diffèrent donc de celles de la Franc-Maçonnerie), soit Soleil et Lune de part et d’autre des Officiers présents à l’Orient,
  • au Nadir par les Lumières d’Ordre des trois Piliers qui entourent le Carré long,
  • la Voûte étoilée qui abrite le Temple,  
  • enfin, les cinq Lumières de la Loge incarnées par les Trois Maillets, l’Orateur et le Secrétaire.

         Au sens figuré, avec toutes ces sources de lumières, nous devrions sortir du Temple aveuglés. Pris dans le sens symbolique, on dispose à satiété de tous les moyens de mise en éveil, de la prise de conscience pour parvenir à la Connaissance, à la condition de vaincre l’obscurité qui mas-que l’ignorance dans laquelle on peut être installé sans souci de l’éliminer. La Franc-Maçonnerie, certes, est une méthode construite sur le symbolisme des Outils qui rendent accessible la saisie de la Connaissance, sans prétendre offrir l’assurance de son entière acquisition, et bien entendu fournir la Vérité.

         La Lumière perçue par le nouvel Initié, quand le bandeau lui est ôté, n’est que promesse d’un droit de passage pour un itinéraire ouvert aux étapes qui conduisent à la Connaissance, tel le Compas dont les branches s’écarteront au fur et à mesure de sa progression. Il appartient désormais au Néophyte d’avancer sur le chemin de l’Initiation parsemé d’embuches et de zones d’ombre, la Franc-Maçonnerie constituant une porte d’accès à la Connaissance par la méditation du sens caché des Outils qu’elle propose.

         Ne voulons-nous pas chercher la Parole constructive et appréhender le sens de notre Vie d’homme ?   En persévérant chaque jour dans la compréhension de cette interrogation métaphysique venant de l’aube de l’Humanité ‘‘Qui sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ?’’ et par l’observation de nos Rituels, nous pouvons trouver bien des réponses à nos questions, et apercevoir la dimension verticale de la Connaissance, c’est-à-dire la transcendance vers laquelle tourner notre regard.

         L’Apôtre Jean, par les cinq premiers versets de son Prologue, nous invite à suivre une Lumière. Que cette Lumière soit pour les Maçons le phare placé sur le chemin de notre quête personnelle et collective.

(Travail déposé sur le site en janvier 2014)

1 réponse à “Prologue de l’évangile de Jean”

  1. Avatar de Daniel BETTEMBOURG
    Daniel BETTEMBOURG

    Bonjour,  Superbe evocation de la Bible que j'ai plus que fortement appréciée. Je me pose depuis près de 30 ans la question suivante: Lors de l'ouverture de la Loge la bible est ouverte au prologue de jean. Mais cette bible est-elle tournée vers le Maître de Loge ou vers les Frères?  Au cas où merci de votre réponse. Avec mon accolade très fraternelle Daniel BETTEMBOURG CBCS  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *