Jacobites Communiqués

Mars 2024 – Disparition du Très Respectable Grand Maître André Fages de l’Ordre du REP

          A la suite d’une longue maladie, André Fages a rejoint l’Eternel Orient à l’âge de 91 ans. Il a été inhumé à Paris le 4 avril 2024. Dès le 1er avril, un communiqué a été adressé nommément aux deux Passés Grands Maîtres, Alain de Brett d’Avray, le fidèle ami depuis 40 ans et partenaire immédiat d’André, ainsi qu’à Edgard Chaix, eu égard à leur illustre Qualité dans l’Ordre. Précédemment, le 3 avril 2024, à l’issue d’une conférence à laquelle ont participé de nombreux Maçons et Dignitaires de divers horizons dans le Sud-Est de la France, le Grand Maître de l’Ordre Maçonnique Jacobite – Souverain Grand Commandeur du Souverain Chapitre du REP, Stéphan Mourard, a présidé une Tenue funèbre  en hommage à André Fages. Ont répondu à ce communiqué, les Vénérables de la très grande majorité de nos Loges, notamment en Afrique et en Amérique Latine pour s’associer au deuil de l’Ordre par leurs Tenues funèbres respectives, tout comme les anciens Dignitaires qui accompagnaient Robert Ambelain pour la résurgence du REP en Alsace, dont Claude Weil.  Ils ont chaleureusement été remerciés pour leur délicate attention.

André Fages restera à jamais inscrit dans l’histoire du Rite Ecossais Primitif, jusqu’à la date de son décès du 28 mars étrangement  »associée » à Robert Ambelain pour qui le mois de mars a jalonné sa vie maçonnique ainsi qu’il l’avait déclaré dans quelques-uns de ses écrits. Comment douter que nos Illustres prédécesseurs ne manient pas les Maillets qui ont animé et animeront encore le Rite Ecossais Primitif ?


Janvier 2024 – Disparition de Pierre-Philippe Baudel, Grand Maître de l’Ordre Mondial de Misraïm

C’est avec grande émotion que nous avons appris le décès  (en date du 29 janvier 2024) de Pierre-Philippe Baudel, qui avait créé des liens sincères et fraternels en faveur du Chancelier (E. Mutel) qu’il a régulièrement protégé contre les tentatives d’intrusion par les ennemis du Rite Ecossais Primitif. En cela, nous pouvons affirmer qu’il fut un ardent défenseur de la Franc-Maçonnerie de Tradition quant aux Rites placés sous le patronage de Robert Ambelain. Né en janvier 1956, son départ précipité en peu de jours, à la suite d’une longue maladie, a inévitablement placé ses Amis et les Maçons de tous horizons dans un profond désarroi et une grande peine, tant il était apprécié de tous les Membres de l’Ordre Mondial de Misraïm que des Maçons et Dignitaires étrangers à l’Ordre Mondial de Misraïm.

En outre, nous retenons le portrait de cet homme hors pair :  philosophe ésotérique mais avant tout un humaniste et donc un homme de l’Être, comme il s’était défini lui-même. Il fut le Grand Maître Mondial de l’Ordre maçonnique de Misraïm et membre sociétaire de la Société des Gens de Lettres, lauréat de plusieurs prix et concours internationaux.  Ecrivain de nombreux ouvrages, dont l’imposant livre  »Verbum Diminum » d’un millier de pages, si bien qu’il laissera une forte emprunte dans l’héritage maçonnique de Robert Ambelain au sein des Branches des Rites Egyptiens.  Aussi à n’en pas douter, son oeuvre sera poursuivie par les Dignitaires Misraïmites qui lui vouaient une admiration sans borne.


Mars 2016 – Disparition de François-Olivier Le Ny – RL La Vertu Ecossaise n° 25

Notre Ordre se trouve désormais privé d’un Honorable Membre qui a su déployer auprès de ses Frères un enseignement riche et profond qu’il nous a livré en toute humilité et fraternité. Nous nous devions de saluer autant son rayonnement, que sa Force, sa Vigueur et sa Rigueur dans Ses Travaux marqués par Sa Connaissance. La Lumière resplendissante de Son Enseignement ne s’éteindra jamais dans l’esprit des Jacobites qui l’ont connu. François-Olivier a su servir les siens, y compris son Grand Maître en exercice, avec compréhension et patience par une Transmission de ses acquis pour le perfectionnement de chacun de nous.  Le plus bel éloge que nous pouvons rendre à François-Olivier LE NY prend toute sa signification dans ses quelques mots issus « Du Gouvernement de l’Ordre » écrits par Constant Chevillon :  L’Ordre l’a élevé, il a élevé l’Ordre.