La présentation de notre Ordre initiatique, dans ses grandes lignes, étant faite dans le feuillet intitulé ‘‘Photographie d’une Grande Loge’’, nous débutons le ‘‘portrait des Jacobites’’ par le rappel de l’étymologie du mot Franc-Maçon :
« Mot calqué sur l’anglais free mason, maçon libre ; du francique franc, libre, et du germain makôn, préparer l’argile pour la construction. »
Comme pour «Franc-Maçonnerie», nous avons recherché la définition susceptible d’être communiquée au plus grand nombre mais les dictionnaires ne décrivent pas précisément le mot Franc-Maçon. Cependant, nous savons que les Frères expliquent les raisons qui ont conduit les Initiés à appartenir à ce qu’ils qualifient de microcosme placé sous la direction d’un institut centralisateur appelé : Fraternité, Formation, Obédience, Fédération, Ordre, etc. (cf. Etude n° 4 « La Loge dans tous ses états », classée dans notre volet Dossiers du Conseil d’Orient).
« La Franc-maçonnerie est une alliance universelle ayant pour but la fraternité entre tous les hommes, le perfectionnement de l’être humain et le progrès de l’humanité. Elle se base sur le symbolisme de la construction, dont elle a adopté le langage, elle a un caractère essentiellement initiatique, c’est-à-dire une capacité à transformer et à améliorer l’être humain et elle permet discrètement, dans le respect du rythme de chacun, d’approcher de la connaissance, d’apprendre à apprendre, d’apprendre à ressentir, d’apprendre à partager, d’apprendre à écouter. N’étant ni Eglise, ni Ecole, la Franc-maçonnerie ne souscrit à aucune doctrine, ni à aucun dogme. Elle prône la tolérance et contribue à la grandeur de l’Homme, dont l’aventure la plus héroïque est de devenir un homme. »
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…..Pour rejoindre l’une de ces Obédiences qu’elles soient plurielles ou monorites, les profanes candidats à l’Initiation et les Francs-Maçons choisissent le corps maçonnique le mieux à même de répondre à leur recherche, celui le plus proche de leur sensibilité et de leur affinité par rapport aux résolutions proposées par les multiples formations présentes sur un territoire. Admis dans un Atelier ou une Loge, l’Initié ou l’Affilié se fond dans l’union d’une chaîne humaine porteuse d’une devise et d’un message qui lui correspondent. D’où une pluralité d’Obédiences qui permet d’offrir un panel d’activités susceptibles de satisfaire les attentes et les objectifs des plus divers aux plus variés, du petit cercle discret de cherchants au comité d’influence et d’observation réputé d’envergure.
Outre la devise la plus répandue ‘‘Liberté, Egalité, Fraternité’’, nous avons relevé quatre options communes au plus grand nombre d’entre elles pour :
- la construction d’une société de justice et de fraternité,
- une approche de la morale pour la victoire de la laïcité,
- un travail à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité,
- une démarche au coeur des enjeux contemporains.
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…..Afin d’éviter toute surprise, voire déception, sur les thèmes d’études et de travaux placés au cœur de nos activités exclusivement initiatiques et donc symboliques, qui pourraient alors ne pas répondre aux aspirations du Profane en recherche d’une structure qui pourrait l’accueillir, ou de l’Initié également en errance, sans que lesdites activités soient divergentes ou en opposition avec la définition reprise en épitaphe, un regard sur l’Ordre qui nous gouverne s’impose à l’un comme à l’autre.
Pour ce faire et en toute transparence, nous avons donc dressé une liste quasi exhaustive des investigations totalement exclues de nos Loges Jacobites. C’est pourquoi, avant de découvrir le portrait-type de nos Apprentis-étudiants-cherchants et de nos Ouvriers mis à l’œuvre, nous invitons le lecteur à prendre connaissance du feuillet Jacobite qui présente sans ambiguïté l’identité de notre Ordre ou ‘‘Photographie d’une Grande Loge’’, soit en d’autres mots : ‘‘qui sommes-nous ?’’, ‘‘où sommes-nous ?’’ en parfaite cohésion avec le portrait des Jacobites qui suit.
Le décor est planté, les bannières flottent sur un »marché obédientiel » en plein essor, où les Institutions ont déposé leurs lettres de noblesse. Tout est en place pour permettre aux forces agissantes surenchère, renouveau et déploiement sous les accents des ‘‘Trompettes de la Renommée’’ par les ardents défenseurs de challenges prometteurs de grandes causes.
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… et les Jacobites où sont-ils ?
… ils prennent leur marque et leur distance !
Nous l’avons dit plus haut, les lecteurs profanes et les Initiés ont le choix parmi les Associations françaises qui ouvrent de larges débats, ayant trait aux questions humaines et sociétales, sur le terrain de la Franc-Maçonnerie. A l’image des grandes entreprises qui se placent en situation de monopole face à des PME-PMI économiquement fragiles, les grandes Obédiences disposent de capacités financières et opérationnelles étoffées et leurs effectifs n’ont rien à envier aux grandes structures. Dans cette situation nous assistons à une mutation des micro-entreprises résistantes malgré leurs moyens humains et financiers limités ou modestes, dont le ‘‘modèle réduit’’ est repris par les micro-obédiences qui, par leur nombre croissant, s’emparent d’une part du « marché obédientiel« . Parce que modèle réduit ne veut pas dire copie édulcorée.
Ainsi, notre Ordre s’inscrit dans un nouveau format, même si qualifié de modèle-réduit à tort, celui d’un programme bien défini et pour une Franc-Maçonnerie choisie .
… alors qui sont ces Maçons Jacobites ? A quoi travaillent-ils ?
…..Répondre à ces deux questions implique une première référence aux Anciens Devoirs et aux Landmarks en général, et une seconde aux fondamentaux dressés par nos fondateurs, dont Robert Ambelain, en particulier. Ces deux sources, complétées des Instructions puisées dans nos Rituels, sont constitutives de nos règlements et statuts adoptés par l’Ordre et ses Ateliers qui abritent le Rite Ecossais Primitif.
En effet, force est de constater que notre Ordre s’est attaché scrupuleusement à observer les éléments premiers des Chartes et Anciens Usages de la Franc-Maçonnerie opérative, déterminants pour nos investigations et nos études. Il convient par ailleurs de préciser que parmi les activités de nos prédécesseurs partisans Stuartistes, nous n’avons pas retenu celles rattachées, d’une part à leurs implications politiques (notamment dans la restauration de la monarchie Stuart sur le Trône des trois royaumes de Grande-Bretagne), et d’autre part à leur position en faveur de l’Eglise de Rome.
Par conséquent, nous nous devons de préciser qu’aux règlements fixés par la Franc-Maçonnerie d’autrefois, ont été cependant apportés, de façon très étudiée et motivée, peu d’accommodements certes mais des apports inhérents aux contraintes ou réalités des temps modernes, qui sortent donc du cadre historique de la Franc-Maçonnerie de Tradition.
Ces grandes lignes étant rappelées, nous pouvons nous engager maintenant dans le détail de la réponse à la question
….qui sont les Jacobites du IIIe Millénaire ?
…..Au premier abord, et au travers de la devise de notre Ordre ‘‘Vie, Lumière et Amour’’, nous nous apercevons très vite être éloignés des thèmes et des objectifs, sur lesquels les formations maçonniques françaises s’accordent à travailler au rapprochement des ‘‘enjeux’’ liés à leurs quatre défis (dits options) recensés ci-dessus.
En second constat, relevant les usages modernes et considérant donc ne pas être strictement restés dans les bornes fixées par la Franc-Maçonnerie du temps jadis, aussi souples sont les aménagements apportés, nuances il y a par rapport aux aspects de la Tradition.
De fait, nous nous devions donc d’adopter une expression nuancée pour nous définir, à savoir ‘‘Jacobites du IIIe Millénaire, Sentinelles de Lumière’’.
Dès lors, le portrait des Jacobites d’aujourd’hui se cale sur les points les plus emblématiques qui les rapprochent des Francs-Maçons Opératifs et Spéculatifs des XVII°et XVIII° siècles, sans que notre Ordre soit en opposition et/ou en contestation (voire en concurrence) avec les programmes affichés et les orientations retenus par les grandes Obédiences, puisque nous sortons du cadre majoritaire de la scène maçonnique.
Le lecteur constatera par là-même les points qui nous éloignent des accords de la Franc-Maçonnerie inter-obédientielle, parce que chacun tente de rejoindre la Communauté et la Fraternité des Francs-Maçons qui lui convient le mieux et qui répond à ses attentes.
Les obligations et les devoirs
auxquels s’obligent les nouveaux Jacobites reposent sur :
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1. – Les assises des Anciens Devoirs et ses propres Règlements Généraux
Nos références sont issues de l’observance soit de Règlements, Constitutions, Statuts, Manuscrits de la Franc-Maçonnerie d’autrefois, soit de textes fondamentaux placés sous l’initiative et l’autorité des partisans stuartistes, tels que :
…..Les Statuts primitifs (L. F. de La Tierce) sans être de source purement jacobite, ont toutefois inspiré nos Grands Maîtres dans la prescription, pour une entrée dans l’Ordre, de la promesse d’un attachement inviolable à la religion, au roi et aux mœurs (sic). Ces mêmes statuts rejettent toute fausse probité et tous vices infâmes et dénaturés qui rendent impossible une entrée dans la sacrée Confraternité (sic).
…..Les Devoirs enjoints aux Maçons Libres font appel aux Règlements Généraux dressés à partir de ceux définis par les premiers Grands Maîtres des Loges du Royaume de France : Philippe de Wharton, James Hector Macleane et le comte de Derwentwater.
La variante française de ces Devoirs enjoints aux maçons libres comprend, en son article 1er, la résolution suivante :
« Un maçon libre est obligé par son état de se conformer à la loi morale, et s’il entend bien l’art, il ne sera jamais un athée, ni un libertin sans religion. Quoique dans les siècles passés les maçons étaient obligés d’être de la religion du païs où ils vivoient, depuis quelques temps on a jugé plus à propos de n’exiger d’eux que la religion dont tout chrétien convient, laissant à chacun leurs sentiments particuliers, c’est-à-dire (sic) d’être bons frères et fidèles, etc. »
Quant aux Ordonnances de 1720 compilées par George Payne, elles ont vocation à fixer les règles de fonctionnement des Loges et la discipline imposée aux Jacobites, de par la volonté de Robert Ambelain. Elles forment dans leur contenu les Règlements Généraux d’une organisation, hier comme aujourd’hui, qui imposent une règle uniforme et cohérente à un groupement d’hommes, qui interviennent sur le même objet en divers ateliers de travail rattachés à une seule formation.
Néanmoins, nos règles font appel à d’autres arbitrages rédigés par des Stuartistes notoires, à l’exemple de :
- William Schaw, dont les Statuts réforment l’organisation des Corporations des ouvriers et bâtisseurs des bâtiments du roi pour mettre en place un régime dans lequel le Maître des Travaux prône l’art de la mémoire,
- William Sinclair et les Chartes dites Saint Clair qui se profilent protectrices des forces ouvrières et patronales des chantiers du royaume,
- Chevalier de Ramsay, précurseur avant l’heure d’une méthode pour un humanisme par ses Discours, véritable exposé doctrinal pour une projection spirituelle dont la Franc-Maçonnerie serait l’élément directeur et moteur.
…..La souscription aux règlements retenus par la Franc-Maçonnerie de Tradition, que notre Ordre n’a pas écartés de ses règles de fonctionnement, sont les 25 articles des Landmarks, et les 8 articles ‘‘Basic Principles’’ de la Grande Loge Unie d’Angleterre. Toutefois, s’agissant des Basic Principles, nous ne pouvions que renoncer à son premier article dès lors que nous ne bénéficions pas de la reconnaissance attribuée par la Grande Loge Unie d’Angleterre.
…..Enfin, les Travaux de Robert Ambelain sont venus parachever les bornes de la Rituélie Jacobite, parmi lesquels nous citons le Complément ou Rectification aux Ordonnances de 1720 (et son article 9 ensuite modifié) et les statuts que le Grand Maître Ambelain a déposés sous le sceau de la Grande Loge du Rite Ecossais Primitif, rebaptisée par la suite Grande Loge Française du Rite Ecossais Primitif.
2. – La stricte observance du contenu de nos Rituels
Dès le premier Grade du Rite Ecossais Primitif, les instructions de l’Apprenti précisent qu’un Franc-Maçon est ‘‘un homme libre et de bonnes mœurs, également ami du pauvre et du riche s’ils sont vertueux’’.
Préalablement à sa constitution en qualité de Franc-Maçon, le Récipiendaire confirme ‘‘la droiture de ses intentions inscrites dans la voie des vertus morales dont il souhaite être instruit’’. Ainsi, le candidat à la Franc-Maçonnerie ne peut être qu’un homme de probité et d’intégrité, deux valeurs qui suivent l’Initié jusqu’à la Maîtrise, parce que celui-ci ne ‘‘saurait s’écarter du chemin de la Vertu et de la Probité’’. A tous les Grades du parcours maçonnique, il nous est dit que le Franc-Maçon est un homme d’honneur parce qu’il est aussi garant des Secrets qui lui sont confiés, autant que des obligations et des devoirs qu’il sera appelé à remplir sans jamais chercher à s’y soustraire, s’efforçant toujours d’appuyer ses efforts vers le Bien, et bannir de son cœur ambition, orgueil et cupidité.
A l’état de liberté, à la pratique de la probité, au sens de l’honneur et de l’intégrité, sous couvert d’un Serment en rien contraire aux ‘‘bonnes mœurs, à la religion et au gouvernement’’, s’ajoute la Fraternité par des liens qui unissent l’Ordre à ses Membres constitués en une immense famille. Ce triple concept est assorti de sentiments honorables, tels que considération et amour pour les siens, étendus à tous les hommes quelque soient le lieu de rencontre, la nation et la religion auxquelles ils appartiennent. Bien entendu la Réception dans l’Ordre implique pour ses Membres, nouvel Initié ou Affilié, la prononciation solennelle d’Obligations et le renouvellement de Promesses antérieures. Comme toutes prestations de Serment pratiquées au sein d’un Ordre, aussi bien initiatique que corporatif, celles-ci confirment la solennité des engagements auxquels il est souscrit par la ferme volonté de rejoindre le collectif de travail (la Loge) et de participer à ses activités. De la sorte, des règles de discipline, de courtoisie et des valeurs humaines accompagnent les Travaux de façon très naturelle.
Après les grandes dominantes qui caractérisent un Franc-Maçon selon la rituélie jacobite, suivent le mode opératoire qui lui sera imposé pour son parcours dans notre Ordre et quelques aspects de sa feuille de route.
L’admission en Franc-Maçonnerie est soumise à une succession d’étapes : approche directe, parrainage, entretiens, production de certains documents, qui s’inscrivent dans une procédure d’examens méticuleux, afin de ne déceler aucune incompatibilité majeure avec les valeurs humaines du futur Membre. Ces dispositions sont communes à toutes les formations maçonniques et pour ce qui nous concerne, elles relèvent des Règlements Généraux de l’Ordre et du Règlement Intérieur de nos Loges dans l’acceptation des candidatures des Postulants ou des demandes d’affiliation, sujettes à semblable procédure. Sans investigation outrancière (et sans objet) ou intrusion inappropriée dans la vie privée du postulant, le mot d’ordre en vigueur chez nous reste une réponse positive aux qualités requises ci-avant, savoir : probité et intégrité, droiture et honneur, fraternité et vertus y attachées.
Sans vraiment prétendre périlleuse l’entrée en Franc-Maçonnerie, mais plutôt minutieuse l’instruction dans la procédure d’admission d’un membre, nous précisons que celui-ci reste libre d’une sortie de l’association à tout moment, et ce sans préavis, sans motif, sans explication, tout au moins dans nos Loges et Ateliers. Comme spécifié en préambule, le membre reçu dans notre Ordre est un homme libre, tel que figuré dans nos Rituels. Nos Membres sont donc libres de leur position sur les sujets qui n’entrent pas dans l’objet de nos Travaux et de leurs engagements privés dans l’espace public. Si l’Ordre est suspendu au principe statutaire de la liberté de ses Membres, ceux-ci s’obligent à exercer toutes activités placées hors sujet(s) de nos Travaux hors de nos Loges. Dès lors nous ne pouvons être en contradiction avec nos règlements, et au double motif d’une nation placée dans la démocratie et de notre rejet de toute spoliation de liberté, l’adhésion à notre Ordre est sans exclusive d’appartenance, ce qui n’empêche en rien nos Membres d’adhérer à une autre Obédience, dans la mesure où la double implication est simplement déclarée et établie. Faculté de liberté ne veut pas dire clandestinité, aussi le Maçon libre se trouve-t-il dans la transparence à afficher vis-à-vis de son conjoint qu’il placera dans le secret de son engagement.
Le lecteur l’aura compris, notre Ordre entend ne pas être privatif de liberté pour ses Membres qui ont donc toute faculté d’affirmer leur volonté à développer toute recherche librement choisie dans le cadre de centres d’activités, pris en tant que moyen de cheminement complémentaire ou totalement différent de celui de l’Ordre.
En fait nos prestations de serment, figurant dans nos Rituels, résument en quelques termes engagements, devoirs et obligations ancestrales, par les maîtres-mots, selon lesquels l’Ordre s’oblige au concept de liberté de ses membres assujettis aux bonnes mœurs, et il veille à l’interdiction de tous débordements sur des questions relatives à la Religion (Confession) et au Gouvernement, dans l’enceinte de ses Loges.
Naturellement, la demande d’entrée en Franc-Maçonnerie doit se comprendre telle une force d’engagement, soit un acte non anodin qui appelle des devoirs inhérents aux activités d’un collectif d’études.
En revanche, ce qui suit est d’importance. Nous ajoutons avec insistance que l’entrée en Franc-Maçonnerie ne sous-entend aucunement une soumission ou un dévouement exacerbé à un Ordre, pas plus qu’elle ne sollicite une vocation quelconque, et encore moins une dévotion.
3. – Nos fondamentaux et accommodements
Hormis les Textes fondateurs et après intégration des amendements évoqués ayant pour effet d’annuler et remplacer les dispositions antérieures, les lignes directrices de nos fondamentaux se résument comme suit :.
1. par référence aux « Basic Principles » et à nos Rituels
- totale indépendance d’un Ordre monorite non inféodé ;
- aucun traité d’accord ou relation inter-obédientiel, ni mise sous tutelle, pas plus qu’aucune attache particulière avec une ou plusieurs formations maçonniques ;
- Rite en sept Grades, dont les trois premiers sont dits symboliques ;
- nos membres s’appuient sur les Ecritures vétéro et néotestamentaires et déclarent croire en un Être suprême ;
- nos Rituels ouvrent les Travaux à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers ;
- prestations de Serment prêtées sur la Bible (NT) à tous les Grades, les autres Livres sacrés étant exclus de nos Rituels ;
- nos Travaux sont ouverts en Loges symboliques en présence des trois Grandes Lumières de la Franc-Maçonnerie, dont la première est la Bible qui éclaire notre foi, l’Equerre qui règle nos actions et le Compas qui nous maintient dans de justes bornes ;
- respect absolu de l’article 6 des « Basic Principles » qui interdit toutes discussions politiques et religieuses dans nos loges.
2. par référence au principe de liberté
- parfaite souveraineté des Loges dans leur gouvernance et leur fonctionnement ;
- double appartenance admise de plein droit et non soumise à autorisation, exception faite pour nos Vénérables (ou ceux qui président aux Travaux) et ce uniquement durant leur mandat ;
- respect du droit de visite pour nos Membres ;
- admission dans nos Loges des Maçons visiteurs ;
- toutes les unités, Loges et Ateliers, sont autorisées à élaborer leur propre règlement intérieur qui ne doit comporter aucune clause contraire aux dispositions des Règlements Généraux de l’Ordre...
3. par référence à nos règlements
- respect absolu de nos Rituels, lesquels ne doivent souffrir aucune transformation, altération, détérioration, et pour lesquels une seule et unique modification a été apportée à ce jour (la substitution d’une voyelle dans un mot) ;
- abandon de toute nomination ‘‘ad vitam’’ acté dans les règlements de l’Ordre ;
- Rite qui ne saurait être un substitut de religion et Travaux rituels sans dogme ni théologie ;
- Ordre enclin à privilégier la constitution de petites loges sans souci de prosélytisme ;
- formation destinée à accueillir les trois voies masculine, féminine et mixte, selon le vœu de Robert Ambelain favorable à l’entrée des femmes en Franc-Maçonnerie ;
- affiliation accordée aux Grade et Qualité les plus élevés toutefois soumise au renouvellement de la prestation de serment du Franc-Maçon
- l’âge de la majorité s’entend sur celui fixé par la législation française ;
- sans préconisation ancestrale (exceptée pour le 3° Grade), vêture alignée aux usages modernes pour tous les Jacobites.
…..Cette énumération de mots clés, maîtres-mots, mots d’ordre, devise, constitue nos inconditionnels ou nos ‘‘basics principes’’ qui s’appuient sur le triptyque ‘‘Vie Lumière Amour’’ et forment les assises d’un Ordre où l’homme en recherche reste seul Maître de ses choix. Par ces deux feuillets jacobites, celui-ci et la ‘‘Photographie d’une Grande Loge’’, nous fournissons sans falsification ni obstruction nos dominantes, fondamentaux, singularités et particularités les plus étendus, pour permettre de cerner au mieux notre Ordre. Ainsi le lecteur profane ou l’Initié est en mesure de nous identifier le plus largement possible. Les volets de notre Site en disent plus long encore, parce que nous ne souhaitons pas constater une déception chez un Membre qui aurait frappé à la porte du Temple, pour en sortir au motif qu’il n’aurait pas trouvé la Maison correspondant à ses motivations, même si la Franc-Maçonnerie est rarement source de déception.
…. (Feuillet déposé sur le site de la GLFREP en décembre 2013)